BASE MILITAIRE ETRANGERE

 

 

Outre la présence de nombreuses ambassades dans le pays, Djibouti accueille depuis des décennies des unités militaires françaises, ainsi que, plus récemment, allemandes et américaines, et une minorité de soldats japonais. Bien que le président soit « pro-É.U.A », leur présence dans le pays est controversée par la crainte d’attentats terroristes sur le territoire.

6-1) Armés Françaises

La France possède d’importantes infrastructures militaires à Djibouti dont la Base aérienne 188 qui accueille les Mirage 2000D et 2000-5F de l’Escadron de chasse 3/11 Corse ainsi que le 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), un détachement des commandos marine et de nombreux services communs dont l’hôpital des armées «Bouffard» à Boulaos. L’armée de terre anime également le centre d’entraînement au combat d’Arta Plage ainsi que le centre d’aguerrissement et d’instruction au désert de Djibouti. Le 31 juillet 2011, la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) a quitté Djibouti pour s’implanter à Abu Dhabi.

Fin 201120, le dispositif militaire français compte 2 162 militaires dont 750 de l’Armée de Terre, 462 de l’Armée de l’Air et 209 de la Marine nationale.

Au 30 Juin 2012, sont deployés:7avions de combats Mirage 2000, 1 avion de transport C-160 Transall

6 hélicoptères de transport Puma et Cougar

2 hélicoptères Gazelle

12 engins blindés AMX-10 RC

 

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6-2) Armée Amérique

Les États-Unis n’ont qu’une présence militaire et diplomatique, et les familles des soldats restent en général aux États-Unis. Pour les Américains, Djibouti, pays en paix, se situe en « zone de combat », au même titre que l’Irak ou l’Afghanistan. Les attentats contre les ambassades des États-Unis à Nairobi (Kenya) et à Dar es-Salaam (Tanzanie) en 1998, ainsi que l’attaque du destroyer « USS Cole » dans le port d’Aden en 2000, ont conduit l’administration américaine à ouvrir une importante base militaire à Djibouti en 2002 pour surveiller le détroit de Bab-el-Mandeb.

Le 11 décembre 2002, le secrétaire d’État à la défense Donald Rumsfeld annonce officiellement l’installation de neuf cents soldats des forces spéciales dans une ancienne base des Troupes de marine françaises, le camp Lemonnier. Parallèlement, la radio Voice of America commence à émettre en arabe comme en anglais. La force

militaire américaine compte aujourd’hui 1 800 soldats à Djibouti21. Son objectif principal est de sécuriser le détroit de Bab-el-Mandeb avec l’armée française. Depuis quelques années, le Pentagone se sert en outre de cette base militaire pour piloter ses drones ciblant des membres résidant au Yémen et soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda dans la péninsule arabique22. Si les opérations semblent avoir été quelque peu délaissées entre 2002 et 2011, elles reprenaient en mai 2011 avec l’échec d’une tentative d’assassinat par drone de l’islamiste d’origine américaine Anwar al-Aulaqi22 finalement tué en septembre 2011.

En 2013, l’installation de 46 drones Predator, de 1100 commandos et d’une vingtaine de F-15 serait prévue.

 

 

6-3) Armée Allemande

En janvier 2002, Djibouti et l’Allemagne signent un mémorandum sur le statut des troupes allemandes présentes dans le pays dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Depuis, l’Allemagne entretient une petite installation militaire.

6-4) Armée Japonais

La lutte contre la piraterie autour de la Corne de l’Afrique a incité plusieurs pays à utiliser Djibouti comme base logistique pour leurs flottes et, en avril 2010, on annonce la construction de la première base permanente des Forces japonaises d’autodéfense à l’étranger à Djibouti. Cette base militaire de 12 hectares dont la construction débute durant l’été 2010 a coûté 42 millions d’euros. Elle a été inaugurée le 7 juillet 2011 et accueillera 600 personnes.

 

 

 

 

 

 

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